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Découvrez le parcours de William D'Orsonnens, doctorant UTTien

Publié le 19 mars 2021 Mis à jour le 19 mars 2021
Date(s)

le 19 mars 2021

Echange avec William d'Orsonnens, ancien étudiant de l'UTT et doctorant, pour qui le rôle de la Fondation UTT n'est plus à prouver.

Mon parcours

J’ai commencé l’UTT en 2013, et je suis arrivée en tronc commun. J’ai fait 2 ans et demi de TC et durant mon 4ème semestre j’ai eu la chance de partir à Shanghai, qui a été une expérience extrêmement marquante. En tant qu’élèves ingénieurs mobiles probablement amenés à travailler à l’international, c’est une expérience à vivre.
Après mon TC je suis arrivé en GM (à l’époque SM, respectivement Génie Mécanique et Systèmes Mécaniques), où finalement je me suis rendu compte que la mécanique ne me plaisait que très peu et n’était pas faite pour moi. Par la suite, j’ai pris beaucoup plus de plaisir en faisant une « filière libre » (fin de cursus ingénieur), qui m’a permis de prendre des cours de différents programmes, dont beaucoup de matières incluant de la physique plus fondamentale, et des projets de recherche.
Au fil des années, mon projet professionnel a pris le temps d’évoluer. Pour ainsi dire, quand je suis arrivé à l’UTT je voulais faire de l’informatique. J’en suis bien loin maintenant !

Au final avant de m’orienter vers la recherche en nanosciences, j’ai tâtonné encore un peu de mécanique. J’ai réalisé un premier projet orienté biomécanique avec l’IFSTTAR (laboratoire à Lyon), en essayant ainsi d’intégrer la santé à mon métier, et l’étude du corps humain.
J’ai fait mon stage de ST09 chez Damavan Imaging, startup de la Technopôle de l’Aube, où j’ai pu travailler sur un nouveau système d’imagerie médicale.
En parallèle j’ai commencé un deuxième mandat au Conseil des Études en tant qu’élu étudiant.
J’ai par la suite réalisé une TX en nanotechnologies lors de laquelle j’ai pu m’apercevoir de mon goût pour la recherche en laboratoire, ancré par un projet de recherche pendant mon Master 2 sur de la synthèse de nanoparticules (Quantum dots).
 

Le L2n

Après mes études d’ingénieur, et mon double diplôme à l’UTT, j’ai choisi d’intégrer le laboratoire L2n, pour une thèse sur 3 ans.
Le L2n est le laboratoire « Lumière, Nanomatériaux et Nanotechnologies ». On y travaille à l’interface entre la lumière et la matière.
Plus particulièrement, je travaille au sein d’une équipe qui vise à comprendre les déformations mécaniques d’un matériau partir de l’étude du comportement de nanoparticules.
Pour cela, nous étudions la réponse optique de ces dernières : on envoie un signal lumineux sur un échantillon, qui va être localement modifié au voisinage des nanoparticules. Les perturbations de ce signal lors d’une déformation mécanique peuvent alors être mesurées, afin de remonter à la déformation locale du matériau.
Comprendre le comportement d’un matériau à l’échelle nanométrique, c’est voir dans le futur de celui-ci. Toute déformation visible d’un matériau vient à l’origine d’une déformation à une échelle beaucoup plus petite.
N’importe quel comportement de déformation à une échelle nanométrique va induire des fissures et des déformations à une échelle beaucoup plus grande sur le long terme. Tout cela permet de prévoir le comportement d’un matériau et son vieillissement.


La Fondation UTT

En ce qui concerne la Fondation UTT, j’apprécie particulièrement le fait que l’argent récolté soit destiné à 100% aux étudiants, avec une vraie transparence sur les projets financés, et une volonté de réfléchir ensemble aux intérêts des générations futures d’étudiants.
Aujourd’hui je pense que l’intérêt de la Fondation n’est plus à prouver : les étudiants ont bien compris qu’ils ont tout intérêt à mener des projets en partenariat avec la Fondation.
Que ce soit au sein d’associations où pour des projets étudiants, ils savent qu’ils peuvent se tourner vers elle pour recevoir de l’aide.
Ma relation avec la Fondation a beaucoup changé d’années en années, et plus le temps passe, plus j’en apprécie l’initiative.
En tant qu’actuel chercheur, ancien étudiant, et encore aujourd’hui membre de plusieurs associations, je sais à quel point les dons faits à la Fondation, que ce soit par les anciens, les parents, les amis sont importants. En voyant l’ampleur des projets que les étudiants sont capables de réaliser, et le professionnalisme dont on sait faire preuve ici, je sais à quel point il est important pour nous d’avoir un organisme comme la Fondation pour recenser des dons et nous permettre de valoriser notre savoir-faire associatif unique.
Mettre en avant nos compétences permet bien entendu d’agrandir le rayonnement de l’UTT sur le long terme, et de montrer ce que dont nous sommes capables en tant qu’ingénieurs UTT engagés dans notre vie étudiante.


Les projets

Côté associatif, j’ai repris ce semestre le club d’astronomie, Milkyway et je fais partie du Bureau des Arts, initiative qui renaît de ses cendres.
Pour chacune de ces associations, nous avons déjà eu besoin de la Fondation, et aujourd’hui pour ces deux structures j’ai besoin à tout prix de partenaires et de visibilité. Toute association a évidemment besoin de budget pour vivre, rayonner, et monter des projets toujours plus impressionnants, et nous ne dérogeons pas à la règle !
A ce titre, la Fondation m’apporte ainsi une aide unique, par ses donateurs bien entendu, mais aussi par son carnet d’adresses.
Je cherche par exemple à participer à la mise en place d’événements lors des « Nuits des étoiles » à Troyes (deux jours au mois d’août), durant lesquels j’aimerais diminuer voire éteindre en grande partie les éclairages urbains. Ainsi ce serait l’occasion de proposer des animations en ville, comme des séances d’initiation à l’observation des cieux.
Par ce projet, je cherche non seulement à inciter les personnes à lever les yeux au ciel, mais plus généralement à diffuser au mieux l’art et la culture au grand public, à travers les yeux de la science.
mise à jour le 19 mars 2021