Publié le 4 octobre 2021
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Mis à jour le 4 octobre 2021
Date(s)
le 4 octobre 2021
Un beau parcours à découvrir, Louis est pleinement investi sur l'Axe de Mobilité internationale, qui lui tient très à coeur !
J’entre à l’UTT après le baccalauréat en 2011. J’avais visé plusieurs écoles dont l’UTT pour sa filière Systèmes Réseaux et Télécoms (SRT) : domaine qui m’intéressait particulièrement.
Les six premiers mois de Tronc Commun sont chaotiques mais le retard est rattrapé une fois que j’ai trouvé un bon rythme de travail. J’entre dans branche SRT en 2013 avec l’idée de faire une filière libre.
En 2015, j’obtiens la réponse d’un de mes choix pour le semestre d’étude à l’étranger. En haut de ma liste, plusieurs universités américaines, choisies en partie pour certains cours réseaux, en partie pour la culture ainsi que les grandes entreprises historiques. Le programme GE3 me donne accès à Drexel University à Philadelphie. Je fais mes valises pour vivre six mois sur la côte Est des États-Unis.
Le semestre suivant était le stage de fin d’études. Parmi les réponses à mes candidatures, quelques entreprises françaises et je découvre aussi un email de Cloudflare à San Francisco. Mon CV traceroute, équivalent à une démonstration de programmation réseau, les a intrigués et voulaient m’appeler. En 2015, cette startup Californienne que je connaissais de réputation, me propose un stage. Je déménage de Philadelphie à San Francisco. L’équipe est passionnante.
Après le stage, on me propose un emploi à temps plein dans les bureaux de Londres. Je travaille sur un des plus gros réseaux mondial de distribution de contenus sur Internet : au programme, projets open-source, publications d’analyses de trafic Internet.
Je refais mes valises en 2018 pour la Californie, au siège où je commence un projet de sécurité réseau appelé RPKI. Ce projet requiert une participation des acteurs majeurs des télécoms. J’ai la chance de pouvoir voyager et de présenter ce projet en conférences régulièrement.
2020 qui est une année pivot pour beaucoup de carrières, les dynamiques de travail changent, les projets évoluent. La pandémie met fin aux déplacements professionnels mais l’équipe est toujours présente à distance. Cinq années ont passées depuis le stage et plusieurs projets majeurs accomplis.
Au détour d’un café à San Francisco, avec un ami qui suivait mon travail sur les analyses de trafic réseau m’indique qu’un de ses anciens collègues recrute. L’entreprise, Apple et le poste, Site Reliability Engineer (SRE).
Je passe un entretien typique des GAFAM. Tout se passe à distance. Bien que SRE soit plutôt tangent au réseau, c’est pour moi l’occasion de tester de nouvelles choses, de renouveler mes compétences et d’augmenter au grade de “senior engineer”.
Dix années résumées en 400 mots qui ne pourraient pas décrire toutes ces expériences vécues. Il est difficile pour moi d’imaginer une recette pour aller aux États-Unis ou de travailler pour une entreprise historique sans pour autant tomber dans des citations inspirantes, je tente quelques conseils.
Il n’y a pas de profil type, les opportunités qui se montreront à vous n’existent pas forcément aujourd’hui. Cultivez votre passion, il suffit d’une personne qui voit votre potentiel pour vous lancer, ensuite c’est à vous de faire le reste.
Les meilleures opportunités n’ont pas besoin de vendeurs de rêve, paient bien et viennent rarement de nulle part.
Dès que vous arrivez, construisez-vous un système de soutien, cela prend plusieurs années de trouver des personnes de confiance, qu'il s’agisse d’amis, médecins ou même comptables. Utilisez votre réseau.
Le syndrome de l’imposteur, le choc culturel et le choc culturel inversé peuvent faire très mal et arrivent par vagues.
Quand vous vivez à l’étranger, attendez-vous à passer des heures à lire des documents administratifs et au téléphone avec les avocats. C’est pénible, mais ça en vaudra la peine.
J’ai eu la chance d’être très bien entouré, que ce soit à l’UTT, en entreprise ou avec mes amis. Je dois beaucoup à toutes ces personnes sans qui je n’aurais pas pu faire un dixième de ce que j’ai écrit.
Je me suis rapproché de la Fondation UTT car elle supporte la Mobilité Internationale qui me tient à cœur. J’espère ainsi contribuer et redonner une partie de ce que j’ai pu recevoir : je partage mes connaissances, j’essaie de répondre aux questions que je reçois. Vous pouvez prendre contact avec moi par le biais de la Fondation.
Les six premiers mois de Tronc Commun sont chaotiques mais le retard est rattrapé une fois que j’ai trouvé un bon rythme de travail. J’entre dans branche SRT en 2013 avec l’idée de faire une filière libre.
En 2015, j’obtiens la réponse d’un de mes choix pour le semestre d’étude à l’étranger. En haut de ma liste, plusieurs universités américaines, choisies en partie pour certains cours réseaux, en partie pour la culture ainsi que les grandes entreprises historiques. Le programme GE3 me donne accès à Drexel University à Philadelphie. Je fais mes valises pour vivre six mois sur la côte Est des États-Unis.
Le semestre suivant était le stage de fin d’études. Parmi les réponses à mes candidatures, quelques entreprises françaises et je découvre aussi un email de Cloudflare à San Francisco. Mon CV traceroute, équivalent à une démonstration de programmation réseau, les a intrigués et voulaient m’appeler. En 2015, cette startup Californienne que je connaissais de réputation, me propose un stage. Je déménage de Philadelphie à San Francisco. L’équipe est passionnante.
Après le stage, on me propose un emploi à temps plein dans les bureaux de Londres. Je travaille sur un des plus gros réseaux mondial de distribution de contenus sur Internet : au programme, projets open-source, publications d’analyses de trafic Internet.
Je refais mes valises en 2018 pour la Californie, au siège où je commence un projet de sécurité réseau appelé RPKI. Ce projet requiert une participation des acteurs majeurs des télécoms. J’ai la chance de pouvoir voyager et de présenter ce projet en conférences régulièrement.
2020 qui est une année pivot pour beaucoup de carrières, les dynamiques de travail changent, les projets évoluent. La pandémie met fin aux déplacements professionnels mais l’équipe est toujours présente à distance. Cinq années ont passées depuis le stage et plusieurs projets majeurs accomplis.
Au détour d’un café à San Francisco, avec un ami qui suivait mon travail sur les analyses de trafic réseau m’indique qu’un de ses anciens collègues recrute. L’entreprise, Apple et le poste, Site Reliability Engineer (SRE).
Je passe un entretien typique des GAFAM. Tout se passe à distance. Bien que SRE soit plutôt tangent au réseau, c’est pour moi l’occasion de tester de nouvelles choses, de renouveler mes compétences et d’augmenter au grade de “senior engineer”.
Dix années résumées en 400 mots qui ne pourraient pas décrire toutes ces expériences vécues. Il est difficile pour moi d’imaginer une recette pour aller aux États-Unis ou de travailler pour une entreprise historique sans pour autant tomber dans des citations inspirantes, je tente quelques conseils.
Il n’y a pas de profil type, les opportunités qui se montreront à vous n’existent pas forcément aujourd’hui. Cultivez votre passion, il suffit d’une personne qui voit votre potentiel pour vous lancer, ensuite c’est à vous de faire le reste.
Les meilleures opportunités n’ont pas besoin de vendeurs de rêve, paient bien et viennent rarement de nulle part.
Dès que vous arrivez, construisez-vous un système de soutien, cela prend plusieurs années de trouver des personnes de confiance, qu'il s’agisse d’amis, médecins ou même comptables. Utilisez votre réseau.
Le syndrome de l’imposteur, le choc culturel et le choc culturel inversé peuvent faire très mal et arrivent par vagues.
Quand vous vivez à l’étranger, attendez-vous à passer des heures à lire des documents administratifs et au téléphone avec les avocats. C’est pénible, mais ça en vaudra la peine.
J’ai eu la chance d’être très bien entouré, que ce soit à l’UTT, en entreprise ou avec mes amis. Je dois beaucoup à toutes ces personnes sans qui je n’aurais pas pu faire un dixième de ce que j’ai écrit.
Je me suis rapproché de la Fondation UTT car elle supporte la Mobilité Internationale qui me tient à cœur. J’espère ainsi contribuer et redonner une partie de ce que j’ai pu recevoir : je partage mes connaissances, j’essaie de répondre aux questions que je reçois. Vous pouvez prendre contact avec moi par le biais de la Fondation.
mise à jour le 04 octobre 2021